Le co-design

Qu’est-ce que le co-design ?

Le co-design est une approche de conception collaborative qui implique la participation active de diverses parties prenantes tout au long du processus de conception.  Sanders et Stappers (1) décrivent le co-design comme « un processus de collaboration créative où les utilisateurs et les concepteurs travaillent ensemble pour explorer les besoins, les désirs et les possibilités de conception. » Ils soulignent l’importance de l’empathie, de la participation active et de la co-création dans le co-design.

Des exemples d’utilisation du co-design

L’approche du co-design peut être utilisée dans de nombreux domaines. Par exemple :

• Dans la conception de services : Ozdirlik et Pallez (2)  présentent une étude de cas sur la mise en place d’une approche participative dans une mairie pour améliorer la qualité de relation avec les usagers, impliquant les citoyens et les agents municipaux dans la définition des services et espaces publics. Ils décrivent comment cette démarche a permis de renforcer la qualité des services publics et la relation de confiance entre les citoyens et la mairie et de favoriser l’appropriation des espaces publics par les usagers.

• En urbanisme : Le co-design est utilisé pour impliquer les citoyens dans la conception de leur environnement afin de développer une meilleure compréhension de leurs besoins et d’améliorer la qualité des espaces urbains. Ainsi à Montréal, la municipalité propose des séances de co-création collective, basées sur le co-design, qui regroupent des spécialistes de l’aménagement et des citoyens, pour réfléchir à l’aménagement des espaces publics et impliquer les usagers dans les projets d’urbanisme (3).

• Dans le domaine de la santé : Le co-design peut aider à faire participer activement les patients et les professionnels de la santé dans la conception de services de santé plus adaptés aux besoins des patients. Sanders et Stappers (1) indiquent qu’une démarche de co-design dans un hôpital a permis de développer des solutions de santé plus créatives et innovantes.

• Dans le domaine de l’éducation : En suivant une démarche de co-design, il est possible d’engager les étudiants et les enseignants dans une co-conception d’apprentissage et d’enseignement. Catherine Bovill (4) explore le potentiel de co-création avec toute une classe d’étudiants, démarche qui permet d’offrir un apprentissage plus inclusif et développe des relations positives entre les enseignants et les étudiants et entre les étudiants entre eux.

La démarche du co-design peut varier en fonction du contexte et des objectifs de la conception, mais elle suit généralement les étapes suivantes :

Définir le problème
La première étape du co-design consiste à définir clairement le problème que l’on souhaite résoudre ou l’objectif que l’on souhaite atteindre. Cette étape peut impliquer des entretiens avec les parties prenantes et les utilisateurs finaux pour comprendre les besoins et les attentes.

Identifier les parties prenantes
Lors de la deuxième étape, il faut identifier les parties prenantes qui seront impliquées dans le processus de co-design. Cela peut inclure des utilisateurs finaux, des concepteurs, des ingénieurs, des experts métier, des responsables de projet, etc.

Rassembler des idées et des perspectives
Pendant la troisième étape, il est nécessaire de rassembler des idées et des perspectives des parties prenantes et des utilisateurs finaux. Cela peut se faire à travers des entretiens, des enquêtes, des groupes de discussion, des ateliers de brainstorming ou d’autres méthodes de collecte de données.

Co-créer des solutions
La quatrième étape s’attache à co-créer des solutions avec les parties prenantes et les utilisateurs finaux. Cela implique de travailler en collaboration pour générer des idées, concevoir des prototypes, réaliser des tests et affiner les solutions jusqu’à ce qu’elles répondent aux besoins des utilisateurs finaux et des parties prenantes.

Évaluer et itérer
La cinquième étape prévoit d’évaluer les solutions et d’ itérer en fonction des commentaires des parties prenantes et des utilisateurs finaux. Cette étape peut se composer de  tests de convivialité, des enquêtes d’utilisateurs, des commentaires des parties prenantes et d’autres méthodes pour évaluer la satisfaction des utilisateurs finaux et la performance des solutions.

Mettre en œuvre et suivre
La dernière étape consiste à mettre en œuvre les solutions et à suivre leur succès. Cette étape implique souvent une collaboration continue entre les parties prenantes et les utilisateurs finaux pour surveiller les résultats, ajuster les solutions et résoudre les problèmes éventuels.

Un exemple de démarche : la méthode IDEO

IDEO est une agence de design renommée qui a développé une méthode de co-création en 5 étapes appelée Design Thinking. Cette technique basée sur un processus itératif, implique la collaboration entre les designers et les utilisateurs pour créer des solutions qui répondent aux besoins des utilisateurs. Elle est utilisée pour résoudre des problèmes complexes et pour concevoir des produits, des services et des expériences.

Les 5 étapes de la méthode IDEO

Empathie :
La première étape consiste à comprendre les besoins des utilisateurs. Pour ce faire, il faut observer et écouter les utilisateurs afin de découvrir leurs besoins, leurs préférences et leurs expériences. Cela peut inclure des entrevues, des observations de terrain, des enquêtes et d’autres méthodes de recherche. Les designers passent du temps à observer, à poser des questions et à écouter attentivement pour découvrir les points de frustrations et les aspirations des utilisateurs.

Définition :
Il s’agit ensuite de définir le problème. Il est important de formuler le problème de manière claire et concise, en se concentrant sur les besoins des utilisateurs plutôt que sur les solutions. Les designers se posent des questions comme « Quel est le problème fondamental? » ou « Quels sont les besoins latents que nous avons découverts ? » pour guider la définition du problème.

Idéation :
Une fois que le problème est clairement défini, les designers passent à la génération d’idées. Ils encouragent la créativité et la pensée divergente pour générer un grand nombre d’idées. Ils utilisent des techniques comme le brainstorming et les mind maps pour stimuler la créativité et la réflexion.

Prototypage :
La quatrième étape consiste à créer des prototypes de solutions potentielles. Les prototypes peuvent être des maquettes physiques, des dessins, des modèles informatiques ou d’autres formes de représentation visuelle. L’objectif est de créer des versions tangibles des solutions pour mieux les comprendre et les tester..

Test :
Enfin, les prototypes sont testés auprès des utilisateurs. Les designers recueillent des commentaires sur les prototypes pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ils utilisent ces commentaires pour améliorer les prototypes et répéter le processus de prototypage et de test jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution qui résolve le problème initial.

Le co-design en formation

Pourquoi s’inspirer de l’approche du co-design en formation ?

Le co-design en formation est une méthode de collaboration entre ingénieurs pédagogiques, formateurs et apprenants pour la conception de programmes de formation. Cette approche permet de prendre en compte les besoins des apprenants et de créer des programmes plus adaptés.

En intégrant une démarche de co-design dans un scénario de formation, les apprenants peuvent bénéficier d’une expérience d’apprentissage plus personnalisée.

Suivre une démarche de co-design en formation peut stimuler l’engagement et la motivation des apprenants dans le processus d’apprentissage.

Les étapes du co-design dans la conception de formation

Etape 1 : Identifier les besoins des apprenants
La première étape du co-design en formation consiste à identifier les besoins des apprenants. Cela peut être réalisé à travers des enquêtes, des entretiens ou des groupes de discussion avec les apprenants. L’objectif est de comprendre les attentes et les besoins des apprenants en matière de formation.

Etape 2 : Définir les objectifs de la formation
Une fois les besoins des apprenants identifiés, l’étape suivante consiste à définir les objectifs de la formation. Les objectifs doivent être alignés sur les besoins des apprenants et doivent être clairement définis. Les objectifs doivent également être réalistes et réalisables.

Etape 3 : Impliquer les apprenants dans la conception
Une fois les objectifs définis, la prochaine étape consiste à impliquer les apprenants dans la conception. Les apprenants peuvent donner leur avis sur les contenus de formation, les méthodes d’enseignement, le calendrier, les activités d’apprentissage, les méthodes d’évaluation. L’objectif est de créer un programme de formation plus adapté aux besoins des apprenants. La collaboration entre les apprenants peut être encouragée en utilisant des outils collaboratifs en ligne, des séances de brainstorming.

Etape 4 : Concevoir le programme de formation
Cette étape implique la création d’un prototype de plan de cours détaillé qui inclut les objectifs de la formation, les contenus de formation, les méthodes d’enseignement et les activités d’apprentissage.

Etape 5 : Tester le programme de formation
Une fois que le programme de formation a été conçu avec l’aide des apprenants, il est temps de le tester. Les formateurs peuvent organiser des séances d’essai pour obtenir des commentaires des apprenants sur le programme de formation. Ces commentaires peuvent être utilisés pour apporter des améliorations au programme de formation.

Etape 6 : Évaluer l’efficacité de la formation
Pour finir, il est nécessaire d’évaluer l’efficacité de la formation. Les formateurs peuvent utiliser des questionnaires, des entretiens ou d’autres outils pour évaluer l’impact de la formation sur les apprenants. Les résultats de l’évaluation peuvent être utilisés pour apporter des améliorations à la formation.

La démarche IDEO pour construire des compétences professionnelles

La démarche de co-design développée par IDEO peut être utilisée pour construire des compétences professionnelles, en impliquant les apprenants dans le processus de construction de leurs compétences. Voici comment les 5 étapes peuvent être adaptées dans cette optique :

L’empathie : Dans cette première étape, le formateur amène les apprenants à comprendre leurs besoins par rapport à une compétence professionnelle précise. Il peut pour cela mener des entretiens individuels et collectifs et utiliser des grilles d’analyse de pratique réflexive. Des focus groups peuvent également être mis en place pour susciter le débat et le questionnement.

Les Focus groups : Il s’agit d’une technique de recherche qualitative, qui consiste à réunir un groupe pour discuter d’un sujet spécifique. L’objectif est d’encourager les participants à discuter entre eux pour obtenir des opinions, des expériences et des perspectives sur un sujet donné. Le groupe est animé par un modérateur qui guide la discussion par des questions ouvertes et en encourageant la participation de tous les membres du groupe.

La définition : Ensuite, le formateur doit synthétiser les informations recueillies lors de l’étape d’empathie pour définir clairement les objectifs de la formation et la problématique liée à la compétence à acquérir qu’a permis de dégager l’étape d’empathie.

L’idéation : Lors de cette étape, le formateur propose un environnement d’idéation aux apprenants pour les amener à générer des idées pour répondre à leur problématique : Quelles connaissances, quels outils, quelles ressources utiliser pour pouvoir acquérir la compétence visée ? Quelles activités construire ? Le formateur peut utiliser différentes techniques de collaboration, comme le brainstorming et d’autres méthodes de créativité pour générer un grand nombre d’idées.

Le prototypage : Après avoir sélectionné les meilleures idées, le formateur et les apprenants créent un ou des prototypes d’outils, d’activités, de séances pour répondre à la problématique posée en employant différents supports physiques ou numériques et différentes techniques comme le storyboard. Le formateur se positionne alors comme personne ressource : il peut, par exemple, apporter des éléments de formation autour du storyboard afin que les apprenants puissent comprendre et utiliser cette technique.

Les tests : Les apprenants peuvent ensuite tester leurs prototypes les uns sur les autres et recueillir des commentaires et des suggestions d’amélioration . Ils utilisent ces commentaires pour améliorer et peaufiner leur prototype. Ils répètent le processus de prototypage et de test jusqu’à ce qu’ils aient développé une réponse efficace à leur problématique qui leur permette d’acquérir la compétence visée.

Exemple d’utilisation de la démarche IDEO dans un scénario de formation

Quelques exemples d’ outils numériques au service du co-design en formation

Un exemple de plateforme et de collaboration en ligne : Glowbl

Glowbl est une plateforme de formation et de collaboration en ligne qui peut être utilisée pour faciliter une formation basée sur la démarche de co-design car elle offre une expérience de formation immersive, dynamique et adaptée aux besoins de chaque projet. Quelques exemples d’utilisation :

La collaboration en temps réel : Glowbl offre une expérience de collaboration en temps réel, qui permet aux participants de travailler ensemble sur des projets en temps réel, de communiquer instantanément, de co-écrire, de co-dessiner, de co-créer et de partager des idées en temps réel.

Les espaces de travail virtuels : Les espaces de travail virtuels de Glowbl sont similaires à des salles de classe ou de réunion physiques. Ils permettent aux participants de travailler ensemble, de discuter, de partager des fichiers et de collaborer dans un environnement virtuel facile à utiliser et convivial. Glowbl permet de personnaliser les espaces de travail en fonction des besoins de chaque projet. Les utilisateurs peuvent créer des salles de formations virtuelles, des salles de réunion avec des configurations différentes pour répondre aux besoins spécifiques de chaque projet.

La personnalisation des espaces de travail : Les espaces de travail virtuels de Glowbl sont entièrement personnalisables, permettant aux utilisateurs de créer des environnements de travail adaptés à leurs besoins. Les utilisateurs peuvent ajouter des widgets, des images, des vidéos et d’autres éléments pour personnaliser leur environnement de travail.

Les intégrations de services tiers : Glowbl offre une intégration avec des services tiers comme Google Drive, Dropbox, Trello, etc., ce qui facilite le partage et la collaboration sur des documents et des fichiers.

Les fonctionnalités de suivi : La plateforme offre des fonctionnalités de suivi qui permettent aux formateurs de suivre l’avancée du projet et d’attribuer des tâches.

Un exemple d’ outil collaboratif : Miro

Miro est un outil de co-conception en ligne qui permet de collaborer de manière interactive. Voici quelques exemples d’utilisation en co-design :

Cartographie des parties prenantes : Miro peut être utilisé pour créer une carte visuelle des parties prenantes impliquées dans le processus de conception. Il est possible d’ajouter des notes, des images et des commentaires pour mieux comprendre les besoins, les objectifs et les motivations de chaque partie prenante.

Brainstorming collaboratif : Miro permet d’organiser des sessions de brainstorming en ligne avec les différents particpants. Les membres de l’équipe peuvent ajouter des idées sur un tableau blanc virtuel, les réorganiser et les hiérarchiser pour générer des idées innovantes.

Planification de projet : On peut se servir de Miro pour planifier et organiser le projet de co-conception. Les membres de l’équipe peuvent ajouter des tâches, des échéances et des commentaires pour suivre la progression du projet.

Feedback et itération : Miro peut recueillir des commentaires sur les prototypes et les designs. Chacun peut ajouter des commentaires sur les zones à améliorer et proposer des idées pour de futures itérations.

Un exemple d’outil graphique : Canva

Canva, plateforme de conception graphique en ligne, peut être utilisé dans une démarche de co-design en formation pour :

Créer des présentations visuelles : lors d’une séance de co-design, il est souvent utile de partager des informations et des idées de manière visuelle pour faciliter la compréhension et la communication. Canva permet de créer des présentations visuelles attrayantes et efficaces en utilisant des images, des icônes, des graphiques, des infographies et du texte.

Créer des cartes conceptuelles : pour visualiser les idées et les concepts discutés lors d’une séance de co-design, il peut être intéressant de créer une carte conceptuelle qui relie les différentes idées et les organise de manière logique. Canva propose des modèles de cartes conceptuelles prêtes à l’emploi, mais il est également possible de créer sa propre carte conceptuelle en utilisant les outils de conception de base.

Créer des prototypes de parcours de formation : Canva permet de créer rapidement des maquettes de design pour différents supports, des brochures et des affiches. Les outils de Canva permettent de personnaliser facilement les maquettes en fonction des besoins spécifiques du projet.

Créer des questionnaires et des enquêtes : pour collecter des informations auprès des participants à une séance de co-design, il est souvent utile de leur poser des questions. Canva permet de créer des questionnaires et des enquêtes attrayants et faciles à utiliser en utilisant des modèles prédéfinis ou en créant son propre design. Les questionnaires et enquêtes créés avec Canva peuvent être intégrés à des sites web ou partagés par e-mail.

Un outil pour tester : InVision

InVision est un outil de conception et de prototypage, qui peut être utilisé dans une démarche de co-design en formation. Voici quelques exemples d’utilisation :

Co-création de maquettes : InVision permet aux participants de créer des maquettes interactives en temps réel, ce qui facilite la co-création et la collaboration. Les différentes versions des maquettes peuvent être facilement partagées avec les autres participants pour recueillir des commentaires et des suggestions.

Test des prototypes : InVision permet également aux participants de tester les prototypes interactifs créés lors de la formation. Les prototypes peuvent être facilement partagés avec les participants pour recueillir des commentaires et des suggestions. Les participants peuvent utiliser InVision pour ajouter des notes, des commentaires ou des suggestions directement sur le prototype, ce qui facilite la collaboration et la prise de décision.

Commentaires et annotations : InVision permet également aux participants de la formation de laisser des commentaires et des annotations directement sur les maquettes ou les prototypes. Cela facilite la communication et la collaboration entre les différents acteurs de la formation.

Présentations : InVision permet également de créer des présentations interactives à partir des maquettes et des prototypes créés lors de la formation. Les participants peuvent utiliser InVision pour créer des présentations interactives qui montrent les différentes étapes de la conception et du prototypage. Les présentations peuvent être facilement partagées avec les autres participants ou les parties prenantes externes.

Un outils de planification : Asana

Asana est un outil de gestion de projet qui peut être utilisé efficacement dans le cadre d’une formation basée sur la démarche du co-design. Voici quelques exemples de son utilisation dans ce contexte :

Planification des sessions de co-design : Asana peut être utilisé pour planifier toutes les étapes de la formation, y compris les dates de formation, les activités et les tâches à accomplir, ainsi que les responsables de chaque tâche. Chaque étape peut être décomposée en tâches spécifiques comme la création de supports de formation ou l’organisation de séances de travail. Les formateurs peuvent également définir les tâches pour chaque participant ou groupe de participants, en fonction de leurs rôles et de leurs responsabilités dans le processus de co-design.

Collaboration en temps réel : Asana facilite la collaboration en temps réel entre les participants à la formation. Les participants peuvent créer des tâches, des commentaires et des notes pour partager des idées, des problèmes ou des solutions. Ils peuvent également créer des sous-tâches pour décomposer les tâches en étapes plus petites et plus gérables, et attribuer des responsabilités à des membres spécifiques.

Suivi des progrès : Asana permet de suivre facilement les progrès de chaque étape de la formation. Les responsables de la formation peuvent utiliser Asana pour mettre à jour l’état d’avancement de chaque tâche, noter les difficultés rencontrées et proposer des solutions. Cela permet aux participants de suivre l’évolution de la formation et de s’adapter aux changements qui pourraient survenir en cours de route.

Gestion des documents : Asana peut être utilisé pour stocker et partager des documents liés à la formation. Par exemple, les supports de formation, les notes de réunion et les fichiers de travail peuvent être stockés dans Asana et partagés avec tous les participants de la formation. Cela permet de centraliser les informations et de les rendre facilement accessibles à tous les acteurs de la formation.

Les apports de l’IA et de la Réalité Augmentée

L’IA et la RA peuvent être utilisée dans le cadre d’une formation basée sur la démarche de co-design pour aider à faciliter la collaboration entre les participants et améliorer l’expérience de formation. Quelques exemples de son utilisation dans ce contexte :

Analyse de données : L’IA peut être utilisée pour analyser les données collectées lors de la formation, telles que les commentaires, les notes ou les résultats de sondages. Cette analyse permet d’identifier les tendances qui peuvent aider à orienter les décisions de conception.

Génération de prototypes : L’IA peut également être utilisée pour générer des prototypes de manière automatisée, ce qui peut accélérer le processus de conception et de prototypage. Par exemple, l’IA peut être utilisée pour générer automatiquement des maquettes de formation en fonction des besoins et des spécifications du projet.

Assistance à la décision : L’IA peut être utilisée pour aider à prendre des décisions de conception. Par exemple, l’IA peut être utilisée pour recommander les meilleures options de conception en fonction de critères spécifiques choisis par les participants.

Visualisation de prototypes en 3D : La RA peut être utilisée pour créer des modèles 3D des prototype, que les participants peuvent visualiser en temps réel à l’aide de leur smartphone ou d’une tablette. Cette visualisation permet de mieux comprendre l’apparence et la fonctionnalité des designs et de faciliter la prise de décision en groupe.

Formation immersive : La RA peut également être utilisée pour créer des simulations interactives et immersives pour la formation en co-design. Par exemple, les participants peuvent utiliser des applications de RA pour explorer des environnements de conception en 3D, ce qui facilite l’interaction et la collaboration en groupe.

Sources :

(1)  : Sanders E. & Stappers PJ. (2008) Co-creation and the new landscapes of design, in International Journal of CoCreation in Design and the Arts Volume 4

(2)  : Özdirlik, B. & Pallez, F. (2017). Au nom de l’usager : co-concevoir la relation au public dans une mairie. Sciences du Design, 5, 69-84.

(3) : Racine F. (2017) Urbanisme participatif et codesign à Montréal : la démarche « Imaginons la place Gérald-Godin !, Département d’études urbaines et touristiques, ESG-UQAM, Riurba Numéro 3

(4) : Bovill, C. Co-creation in learning and teaching: the case for a whole-class approach in higher education. High Educ 79, 1023–1037